Re: Les Juifs à l'époque de Napoléon
Posté : 05 avr. 2019 7:11
Et vous, cessez d'employer régulièrement des mots sans réfléchir à leur signification ! 

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Toujours aussi sentencieux ! c'est votre marque de fabriqueFrédéric Staps a écrit : ↑05 avr. 2019 7:11Et vous, cessez d'employer régulièrement des mots sans réfléchir à leur signification !![]()
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/artic ... bivalence/Le principal péché d’Anchel avait été de rompre brutalement avec la longue tradition historiographique républicaine française qui, même si elle avait la dent dure pour Napoléon sur plusieurs sujets, le louait néanmoins pour sa politique envers le monde juif. Je pense à sa convocation du grand Sanhédrin et à la création subséquente du Consistoire, qui perdure aujourd’hui. Alors survient Anchel, qui tient ces faits non pour des réussites mais comme un coup d’État politique, sensiblement de la même manière que le Concordat et les articles organiques le furent pour l’Église catholique. Comme pour les décrets dits « infâmes » de mars et juillet 1808 – rappelons qu’ils stigmatisaient les usuriers juifs en Alsace, suspendaient pour dix ans le remboursement des sommes qui leur avaient été empruntées, interdisaient aux juifs qui n’étaient pas usuriers de le devenir, exigeaient qu’ils effectuent leur service militaire sans pouvoir payer un remplaçant (un droit qu’avaient les citoyens français), et encore une ou deux autres choses qui mettaient les juifs de l’est de la France encore un peu plus à part. Il va sans dire que ces décrets allaient à l’encontre des acquis égalitaires révolutionnaires et ils ont suscité une résistance relativement forte et courageuse chez de nombreux subordonnés de Napoléon – Regnaud de Saint-Angely, Beugnot, Champagny et d’autres encore. Ils n’étaient personnellement pas plus ou moins judéophobes que leur souverain, mais cette violation de l’égalité les choquait.