Cipriani Franceschi a écrit :
Vous êtes expert-comptable maintenant ?
Ce n'est pas de la comptabilité, mais des statistiques. Et les statistiques font partie des sciences auxiliaires de l'histoire, même si tous les historiens ne les maîtrisent pas nécessairement.
Cipriani Franceschi a écrit :
D'ailleurs, votre calcul est orienté car dans mes 152 messages où le terme "napoléonien" apparait, il y en a sans doute un certain nombre parce que je vous cite aussi

Comme toute statistique, ces chiffres doivent être examinés avec un peu d'esprit critique.
Si, parmi vos messages, il y en a où vous me citez, c'est probablement des messages où je vous ai moi-même cité précédemment et répondu en employant le terme que vous aviez employé. De moi-même, je n'emploie guère le terme "napoléonien" sinon pour faire référence à des personnes qui se sont déclarées comme telles ou pour parler des "guerres napoléoniennes" (conformément à la définition A du Trésor de la langue française, à savoir "qui appartiennent à l'époque de Napoléon"), ce qui ne manque pas de vous faire réagir à tous les coups pour protester contre le fait que cette manière de désigner les guerres de l'époque aurait pour effet d'en attribuer la responsabilité à Napoléon alors que ce qualificatif n'a pour but que de situer la période de ces guerres et qu'elle a le mérite d'être plus concise que "guerres du Consulat et de l'Empire".
Cipriani Franceschi a écrit :Ah bon.... pourtant, vous ne vous privez pas de les utiliser, allant jusqu'à qualifier de "Napoléonâtres" (terme quelque peu méprisant) les admirateurs inconditionnels (selon vous) de Napoléon 1er
Vous continuez à me confondre avec Cyril Drouet qui utilise régulièrement le terme de "napoléonâtre" (dont il contestera sans doute la connotation méprisante). Pour ma part, si j'emploie un terme, c'est celui de "napoléonolâtre" (le L de lâtre étant indispensable à la signification du terme, car ce mot est formé d'un suffixe dérivé du mot latin
latria qui veut dire adoration). J'ai déjà expliqué cela précédemment, mais vous persistez néanmoins à confondre, soit que vous ne lisez pas ce que j'écris, soit que vous n'ayez aucune mémoire.
Cipriani Franceschi a écrit :Le dictionnaire Trésor de la langue française a été publié en 1971, sa dernière édition en 1994 : vous n'auriez pas quelque chose de plus moderne comme définition ?
Le
Trésor de la langue française est une oeuvre de longue haleine. Sa rédaction s'est étalée de 1971 à 1994. Quand, lors de mes études d'histoire, mes professeurs indiquaient parmi les instruments de travail ce dictionnaire comme étant le plus complet, il était loin d'être terminé. Je ne me souviens plus exactement s'il était arrivé à la lettre F ou s'il était déjà plus loin. (Il y avait un autre dictionnaire en cours de publication -
Catholicisme, hier aujourd'hui demain - qui, lui, était à la lettre M).
Cipriani Franceschi a écrit :Pas si absurde que cela, puisqu'il existe actuellement en France des Bonapartistes revendiqués qui ne souhaitent qu'une chose : le rétablissement de l'Empire, dans le sillage des deux précédents
Comme il existe des royalistes qui continuent à rêver au rétablissement de la monarchie...
Cependant, si être napoléonien, c'est la même chose qu'être bonapartiste, ce n'est pas sur un forum où l'on parle d'histoire qu'il faut que les napoléoniens s'expriment, mais sur des forums où l'on parle de politique et où il est normal de s'exprimer avec un esprit partisan.
Cipriani Franceschi a écrit :il suffit de vous lire sur les forums pour se persuader du contraire

La classification n'est pas un fait objectif. A moins de se proclamer elle-même "anti-napoléonienne", une personne ne peut donc se classer dans le camp des anti-napoléoniens. Il faut que quelqu'un d'autre l'y classe. Et ce que vous et d'autres faites régulièrement à mon égard sans être capables d'apporter la moindre justification à ce classement sinon de le répéter inlassablement. C'est un peu comme la soi-disant caricature de Cipriani où à force de répéter sans cesse qu'il s'agit de la caricature de Cipriani, cela deviendrait une vérité incontestable, alors qu'on n'a jamais apporté le moindre élément consistant qui pourrait étayer cette affirmation.

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »