Cipriani Franceschi a écrit :Justement non, ce n'est pas de l'uchronie mais la réalité !
Dans le livre qu'ils ont consacré à l'histoire contrefactuelle, Pierre Singaravélou et Quentin Deluermoz indiquaient qu'un des intérêts de l'histoire contrefactuelle était de mettre en lumière que les choses auraient pu se passer autrement qu'elles se sont passées. Avant donc de se lancer dans une uchronie, il n'est donc pas inutile de rappeler quelle était la réalité de l'époque et comment les choses auraient pu effectivement se passer autrement.
J'ai donc commencé par exposer les divers éléments qui pouvaient laisser penser qu'un procès fait à Napoléon était peu probable à l'époque.
Parmi ces éléments figure le fait qu'on exilait ou assignait à résidence sans procès les vaincus et que Napoléon lui-même n'a pas hésité à avoir recours à cette méthode.
Cependant, comme vous avez la fâcheuse tendance à qualifier d'anti-napoléonien tout rappel de faits qui ne donnent pas la meilleure image de Napoléon, ça ne pouvait guère manquer que vous le fassiez à nouveau.
Cipriani Franceschi a écrit :
Napoléon a été exilé sans aucune forme de procès, d'ailleurs il le dira lui-même : "on m'a immolé"....
Mais évidemment, quand il dit cela, il se garde bien de signaler qu'il a lui-même fait la même chose.
Cipriani Franceschi a écrit :
et si vous alliez jusqu'au bout de l'histoire ?
il reviendra à Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) de faire libérer l'émir, lequel partira s'installer en Turquie, puis à Damas
Votre anti-napoléonisme s'étendrait-elle au neveu ?

Si Napoléon avait toujours été vivant en 1830, peut-être Louis-Philippe aurait-il envisagé d'adoucir sa captivité...
Mais il s'agit d'une hypothèse qui n'a pas beaucoup d'intérêt.
Si le prince-président a fait libérer l'émir, c'est sans doute surtout parce que c'était le régime précédent qui l'avait emprisonné. Cela ne figurait pas dans son programme électoral.
Sinon, sur la question de savoir si mon "anti-napoléonisme" s'étend au neveu, je vous répondrai que je ne suis pas fan des hommes politiques qui parviennent au pouvoir ou qui le conservent grâce à des coups d'État.

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »