-
- L'Abeille de l'Empereur
- Messages : 1499
- Enregistré le : 07 août 2006 16:04
- Localisation : France
Avec une toute petite exception : la passion du début pour Joséphine.
Certes, avec la fougue et l'impertinence qu'on lui connait, mais à sa façon
je pense qu'il a été un amoureux romantique l'espace d'une passion, à en croire la lecture de ses lettres envoyées à sa toute nouvelle épouse.
Certes, avec la fougue et l'impertinence qu'on lui connait, mais à sa façon
je pense qu'il a été un amoureux romantique l'espace d'une passion, à en croire la lecture de ses lettres envoyées à sa toute nouvelle épouse.
Modifié en dernier par Fortune le 03 sept. 2006 17:41, modifié 1 fois.
Fortune
- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5077
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
Le "violeur" n'est pas n'importe qui. Les menaces qu'il a proférées pour faire céder Marie Walewska ont de quoi inquiéter la jeune comtesse polonaise. Repousser plus longtemps les avances de l'homme le plus puissant du moment pourrait entraîner de très graves conséquences pour sa patrie. Des membres de sa famille ont déjà sacrifié leur vie pour la cause patriotique qui est loin de lui être indifférente. Voilà quelques éléments qui peuvent expliquer qu'elle soit arrivée à surmonter l'éventuelle répulsion que pouvait susciter le comportement particulièrement peu délicat d'un empereur qui croit que son pouvoir lui donne le droit de commettre les actes les plus odieux pour assouvir ses désirs.CC a écrit :Après un viol, il est effectivement étonnant que la victime se rende d'elle-même chez son bourreau.

- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5077
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
- Drouet cyril
- Messages : 1147
- Enregistré le : 09 mai 2006 17:19
Napoléon a bien regretté Joséphine. Ce fut un coup terrible à l'île d'Elbe. Puis, sur le chemin de l'exil, il est passé à Malmaison, dans le souvenir de son amour. Il aimait vraiment Joséphine. Physiquement et moralement. Il n'y a que ses dettes qui l'énervaient.
S'il a appris la mort de Marie, il en a sûrement été très triste également. Il était sentimental. Il s'attachait aux choses et aux gens, même s'il le cachait parfois très bien.
S'il a appris la mort de Marie, il en a sûrement été très triste également. Il était sentimental. Il s'attachait aux choses et aux gens, même s'il le cachait parfois très bien.
- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5077
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
Bof...Joséphine a écrit :Il était sentimental.
Voici ce que Napoléon écrivait le 23 mai 1804 à Berthier suite au décès de son père :
Mon Cousin, je prends part à votre douleur. La perte d'un père est toujours sensible. Je vous connais, et je comprends vos peines.
Mais enfin, à quatre-vingt-cinq ans, il faut bien finir; et quand on a bien vécu, on ne peut plus ambitionner à cet âge que de laisser un bon souvenir.
Croyez à toute la part que je prends à cette perte.
C'est loin d'être le texte d'un sentimental. Et si cela se voulait réconfortant, ça paraît plutôt raté.

Il a raison cependant: à 85 ans, on est vieux. Surtout il y a 200ans. Imaginez un peu le nombre de personnes qui doivent leur vie à la chirurgie moderne. Il y a 200 ans, arriver à 85 ans devait tenir de l'exploit. Donc c'est vrai, c'est triste mais normal de mourir à cet âge. Et Napoléon ne dit pas autre chose. Il le dit alors que les autres se contentent de le penser. IL n'a pas toujours le tact, mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas sentimental. Pierre, je trouve votre exemple mal choisi. Je maintiens donc: Napoléon était un sentimental.
- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5077
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
Il est sentimental comme Adolphe, le personnage du roman homonyme de Benjamin Constant. Incapable d'aimer la femme qu'il a séduite tant qu'il doit vivre à ses côtés, mais trouvant une satisfaction certaine dans la tristesse qu'il éprouve après sa mort dont il est en partie responsable.
Pour le texte à propos du père de Berthier, je n'ai pas pu m'empêcher de l'interpréter de la manière suivante quand je l'ai lu la première fois :
Pour le texte à propos du père de Berthier, je n'ai pas pu m'empêcher de l'interpréter de la manière suivante quand je l'ai lu la première fois :
Berthier, ne venez pas nous emmerder avec vos pleurs sur la mort d'un vieux bonhomme qui avait fait son temps. Votre douleur est ridicule.