bastet a écrit :Si je me réfère à l'époque napoléonienne c'est parce que nous parlons de Napoléon sur ce Forum.
Vous ne viendriez pas sur ce forum si l'époque napoléonienne ne représentait rien pour vous.
bastet a écrit :Et puis, il est bien à l'origine de grandes réformes.
Oui, notamment l'interdiction de la recherche de paternité formulée dans le Code civil qui ôte toute possibilité de recours en justice à la fille séduite sous promesse de mariage pour obtenir le mariage promis ou une dot et les "aliments" de l'enfant.
bastet a écrit :Demain toute la France Publique sera dans la rue, ce type d'"émotions" perpétuel me choque, peut-on dire que tout le peuple soit concerné par ces revendications?
C'est à vous de le savoir.
bastet a écrit :Juste une opinion et non politisée.

Au contraire, c'est une opinion tout à fait politisée. Et c'est là une des grandes différences entre l'époque de Napoléon et la nôtre. De nos jours, vous pouvez sans aucun risque approuver ou désapprouver publiquement ces manifestations via Internet (ce qui était encore impossible, il y a 20 ans). A l'époque de Napoléon, de telles manifestations n'étaient évidemment pas autorisées et quand à Caen des troubles éclatent en 1812 suite aux mauvaises récoltes, la répression est sévère : 8 personnes (dont 4 femmes) exécutées, 8 autres condamnées à 8 ans de travaux forcés, 9 à 5 ans de réclusion et 25 placées sous surveillance policière pendant 5 ans. (Le 15 avril 1814, le duc de Berry de passage à Caen fait libérer les détenus.)
http://www.ville-caen.fr/mdn/emeute/etape5.htm
bastet a écrit :L'Ecole normale d'institutueurs a été supprimée pourquoi?
Je n'ai toujours pas compris comment fonctionnait le système français. Mais il est certain qu'avec l'extension de l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans (du moins en Belgique), les instituteurs ont perdu beaucoup de leur prestige.
bastet a écrit :Il y a beau temps que l'université française n'est plus ce qu'elle fut.... :pleure:
Il me semble que vous voulez le beurre et l'argent du beurre. Quand un historien parle dans un livre dont la première édition remonte aux années 1950 de "haute vulgarisation" à propos de vos auteurs préférés et ne révise pas ce jugement dans les éditions ultérieures à 1968, vous lui reprochez de ne pas avoir réactualisé son ouvrage sur ce point. Mais en même temps, vous considérez l'avant-68 comme l'époque de la splendeur de l'université française. N'y a-t-il pas là une légère contradiction ?