Cipriani Franceschi a écrit : ↑19 août 2020 23:24
Tout cela n'est pas très aimable et en outre inexact
Vous considérez que vous êtes en droit de faire enrager vos interlocuteurs (sans toutefois vraiment y parvenir). Par contre, si on vous rend la pareille, vous vous plaignez que ce n'est pas très aimable. Si vous vous montriez aimable, peut-être pourrait-on avoir envie de vous répondre également aimablement.
Maintenant, j'aurais pu écrire que j'attendais votre livre avec impatience, tout en riant sous cape. Vous auriez peut-être trouvé ça plus aimable, alors que c'était seulement hypocrite. Mais vous préférez sans doute l'hypocrisie à la franchise.
Cipriani Franceschi a écrit : ↑19 août 2020 23:24
J'oscille entre vous répondre point par point et vous ignorer (je crois la seconde option plus sage)
C'est sans doute plus sage effectivement, car vous seriez sans doute bien en peine de répondre point par point.
Cipriani Franceschi a écrit : ↑19 août 2020 23:24
Juste un point : puisque selon vous nous disposons de "très rares documents" sur Cipriani, comment pouvez-vous être aussi affirmatif lorsque vous écrivez qu'il "s'est inventé une brillante carrière pour épater ses collègues" ?
Le rôle que Cipriani aurait prétendument joué à Capri face à Hudson Lowe est extrêmement problématique. Je ne sais pas quelle est exactement la source de cette histoire. Je n'ai jamais vu citer les textes qui font mention de cette aventure. Ce n'est pas, il me semble, une source d'archives qui mentionnerait le rôle de Cipriani comme espion, à la différence des documents qui concernent Schulmeister.
Autre problème dans cette histoire, le fait qu'à aucun moment, Hudson Lowe n'ait reconnu dans Cipriani celui qui lui aurait joué un mauvais tour. Au contraire, pour Rétif et BRH, Cipriani aurait trahi au profit des Anglais. Cela paraît bizarre qu'Hudson Lowe ait pu employer quelqu'un comme Cipriani si comme le veut cette histoire, Cipriani l'avait berné à Capri.
Enfin, que justement ces deux personnages qui se seraient déjà croisés se retrouvent "par hasard" à Sainte-Hélène, c'est une péripétie assez classique pour un roman, mais beaucoup plus surprenante dans la réalité. De là à penser que Cipriani aurait pu inventer cette histoire pour se faire valoir, c'est une hypothèse qui paraît assez plausible.
Autre problème, pourquoi un gars qui aurait été armateur, se serait-il retrouvé maître d'hôtel, certes de Napoléon, mais d'un Napoléon déchu, sans grand espoir de pouvoir tirer un avantage de cette position.
Tout cela est bizarre et a un parfum prononcé d'affabulation.
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »