Cipriani Franceschi a écrit : ↑11 oct. 2019 22:45
Je dois dire que je connais peu cette affaire... et pourtant j'ai lu le livre de BRH
Ce n'est pas en lisant le livre de BRH que l'on peut avoir une connaissance claire de cette affaire. A l'époque où il l'a écrit, il n'avait pas d'arguments pour rejeter la qualification d'escroc faite à William Reeves. Il était cependant difficile de ne pas en parler. C'était néanmoins très embarrassant que l'on ne puisse pas tracer le parcours de son masque chéri au-delà de quelqu'un qui avait cette réputation. C'est la raison pour laquelle il a développé un raisonnement tarabiscoté pour quand même pouvoir prétendre que le masque était authentique.
Son raisonnement toutefois ne tient pas la route. En effet, si Reeves savait que le Rusi était le masque authentique, il aurait été bien bête de le mélanger avec des pièces dont la fausseté n'échappait pas à l'oeil d'un expert, car si comme le prétendait BRH son but aurait été de faire passer pour authentiques les fausses pièces qui l'accompagnaient, le résultat aurait pu être exactement l'inverse : faire naître de sérieux doutes sur l'authenticité d'un masque mélangé avec des pièces de toute évidence fausses. Et comme dans ce lot, la pièce dont la valeur était potentiellement la plus élevée, prendre ce risque ne paraît pas être un très bon plan.
Pour accréditer l'authenticité du masque, il faudrait donc plutôt supposer que Reeves ne se rendait pas compte qu'il avait un masque authentique, soit qu'il était mythomane, se prenait vraiment pour un descendant des Bourbons et ne se rendait pas compte qu'une grande partie des pièces qu'il vendait, voire la totalité, étaient des faux grossiers.
Cipriani Franceschi a écrit : ↑11 oct. 2019 22:45
Ceci dit, le Rusi est bien à priori un vrai masque mortuaire... mais de qui ?
Certainement pas celui de Napoléon vous dira ClaudeM.
Cela peut être le masque de n'importe qui. Pas celui de François Mitterrand toutefois, car, malgré la ressemblance, en 1939, Mitterrand n'avait que 23 ans et avait encore de belles années à vivre.

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »