Frédéric Staps a écrit : ↑dim. 03 sept. 2023 22:42
Le problème est que pour qu'une paix soit durable, il ne faut pas imposer aux vaincus des conditions telles qu'ils ne rêvent que de revanche et c'est pour cela sans doute que les paix que Napoléon avait imposées aux vaincus n'ont jamais tenu très longtemps.
C'est juste. On peut à ce sujet se souvenir de la manière dont l'Empereur recadra Joseph suite à Austerlitz le 13 décembre 1805 : « La paix est un mot vide de sens ; c'est une paix glorieuse qu'il nous faut.»
La paix fut sans doute "glorieuse" aux yeux de Napoléon, mais porteuse, de par la dureté des exigences françaises, des germes d'une prochaine guerre. Il faut dire que question "gloire", Napoléon reconnut devant Bertrand aux heures des bilans (Cahiers de Sainte-Hélène) : "J'aimais plus la puissance que la gloire."