il faut reconnaître que l'auteur a le mérite de mettre en avant un auteur méconnu en France et pourtant il a inspiré bon nombre de grands chefs : Ardant du Picq
avec un nom pareil , on ne peut être que soldat .
j'ai hésité a le reprendre en speudo , mais ai craint que cela soit interprété différemment et qu'on me prenne pour un présomptueux

chez Keegan , on descend au niveau du terrain , la seule réalité en fait et quelque soit les époques cela reste l'essentiel pour le combattant .
dans l'ouvrage de du Picq on trouve ceci :
" “- Au combat de Renty, en 1554, le sieur de Tavannes (le maréchal) avec sa compagnie bardée des premières bardes d'acier qui s'étaient vues, soutenu par quelques centaines de fuyards ralliés, se lance en tête et en flanc sur une colonne de 2 000 reîtres qui a culbuté jusqu'à ce moment infanterie et cavalerie.- Il a si ben choisi son tempsqu'il rompt et emporte les 2 000 reîtres, lesquels se renversent sur 1 200 chevau-lègers qui les accompagnaient comme soutien, les rompent et... de là fuite générale, combat gagné.”
c'est ce genre d'anecdote qui va éveiller les consciences , un petit groupe d'hommes qui se connaissent et peuvent compter sur eux vaut tout le reste .
J'imagine très bien en 1914 du côté de Meaux , une petite escouade accrochée à un muret être à l'origine de la séparation des corps d'armées allemandes , de créer la brêche tant recherchée par la suite et dans laquelle ne s'est pas engouffrée la cavalerie de Conneau le bien nommé

on trouvera ensuite des commandos ou sections d'assaut ou compagnies autour d'un chef .