Il y a peu d'éléments dans ce cas qui permettraient de parler d'erreur judiciaire.Marengo a écrit : ↑mer. 07 juil. 2021 23:57 Malheureusement le monde idéal n'existe pas. Les erreurs judiciaires sont nombreuses et quand la sentence est tombée, il peut parfois être difficile d'obtenir légalement réparation. Sans compter qu'une fois condamné, même injustement, la réhabilitation sociale/médiatique intervient que trop rarement et jamais complètement.
Au vu des montants demandés (6000 euros pour un premier rapport et 60 000 euros pour poursuivre les investigations), on peut difficilement parler d'autre chose que d'exploitation de la douleur d'une mère qui n'accepte pas que son fils se soit suicidé, d'autant que les conclusions de ce rapport n'apportent aucun élément solide qui aurait permis de relancer une enquête.
Le simple fait que ce rapport mentionne que l'un des deux "jihadistes" qui auraient assassiné le jeune homme était "vêtu d'un treillis" et avait "le regard dur, perçant, les lèvres serrées" suffit à mettre en lumière que ce rapport relève du mauvais roman et non d'une analyse sérieuse. Seul un témoin direct de la scène serait en mesure de donner ces détails, ce qui n'est pas le cas de Madame Touzeau. Il faudrait donc qu'elle ait eu des dons de voyance pour reconstituer cette scène. Or, en principe, la voyance n'entre pas dans les compétences d'un profileur dont on attend plutôt une analyse psychologique et sur ce point, les compétences de Madame Touzeau n'ont pas l'air exceptionnel puisque comme elle l'explique dans sa vidéo "droit de réponse", elle a fait confiance à des gens auxquels elle n'aurait pas dû faire confiance.